Hello Sweetie ! Si tu ne le sais pas je suis Càel Myrddin Griffith, mais tu peux aussi m'appeler Rookie. Actuellement j'ai 200 ans (et j’ai déjà brûlé une de mes régénérations mais j’y reviendrais plus tard) et je suis né un 26 janvier sur Gallifrey, pourtant, je me retrouve à l'époque victorienne. Je fais partie de la merveilleuse race des Seigneurs du Temps, alors tu devrais quand même faire attention à ton comportement avec moi, conseil d'ami. On me dit souvent que je ressemble à Colin O'Donoghue, ce qui est plutôt une bonne chose. Dans la vie, je suis un voyageur. Sinon, je suis célibataire. Voilà, tu connais à présent quelques petits trucs sur moi ! En passant, je voudrais remercier Jazz, tumblr & co pour les différentes ressources de cette fiche !

« Le premier mot qui me vient à l'esprit lorsqu'il s'agit de parler de moi, c'est "téméraire". Je n'ai pas froid aux yeux et ça se ressent assez facilement. Ce qui tend surtout à l'imprudence dans mon cas. Un peu comme quand on te demande de ne surtout pas faire quelque chose... et la seule chose que tu entends c'est "Vas-y ! Fait-le !". Autrement dit, je suis une intenable petite canaille, comme ne manquent jamais de le faire remarquer les gens autour de moi. Je suis aussi vif d'esprit et j'ai un sacré sens de la répartie qui ne m’attire pas toujours les bonnes grâces de mes interlocuteurs. Je comprends vite les choses et surtout, je réagis au quart de tour ! La gloire de la jeunesse.

En revanche j'apprécie assez peu qu'on me rappelle sans arrêt que je suis encore un gamin... Mais bon, c'est la malheureuse vérité, surtout quand je me montre ... immature. Du reste je suis quelqu'un de serviable, même si je n'hésite jamais à jouer un petit tour au passage. Espiègle pourrait être mon troisième prénom, d'ailleurs. Mais attention, je sais aussi me montrer sérieux... En faisant un effort. Je suis comme le vin, je m'améliore avec l'âge, du moins, c'est ce que l'on dit... Et j'ai encore de longues années devant moi. Sauf si je brûle rapidement mes régénérations, mais de ce côté-là, je reste prudent. Mon quatrième prénom (ça commence à faire beaucoup, tout ça…) serait plutôt Curieux. Je suis une espèce de touche à tout qui n’a de cesse que de comprendre les mystères de l’Univers…

Je suis habitué à prendre soin de moi tout seul, mais je ne suis pas vraiment du genre solitaire, disons plutôt un électron libre. J'aime bien être entouré de gens, sauf dans de rares cas où je préfère rester seul avec mes pensées, pour plus ou moins longtemps, auquel cas il ne faut surtout pas hésiter à venir me "perturber" parce que les pensées dans lesquelles je me perds ne sont pas toujours très joyeuses. J'ai pour habitude de dissimuler mon état d'esprit derrière mes caboteries. En revanche, lorsque mon intérêt est capté par quelque chose, je peux m'y perdre totalement. Et ne jamais lâcher l'affaire... Je sais aussi être d'une patience à toute épreuve, notamment quand je suis décidé à faire quelque chose. Quant au reste... J'aime bien surprendre les gens, alors, je ne vais pas en dire plus ici... »

Derrière ce fabuleux personnage, je suis Morrigan et j'ai 21 ans. Actuellement en stage de développement informatique, un jour, je dominerais le monde, mais pas demain, demain, y a du code à faire !J'ai découvert ce forum en participant à sa création. Honnêtement je le trouve tellement bien que j'ai décidé de me dédoubler dessus !.

« Deux cents ans, ça peut paraître énorme pour certains, surtout les humains, pourtant, aux yeux de mon peuple, je ne suis guère plus qu'un "jeune adulte" et encore. A échelle humaine, on pourrait dire que j'ai une petite trentaine d'années. Rien de bien impressionnant. Je suis le dernier de la famille. Celui qui a toujours tout eu à apprendre… et qui était quantité négligeable dans les jeux des grands. Le désavantage cruel du petit dernier. Néanmoins, la fratrie était soudée et les jeux se mêlaient au couvre-feu. En effet, je suis un enfant de la Guerre du Temps. Evidemment, nous nous  cachions aussi beaucoup. Cache-cache. Nous jouions à cache-cache. C’était ce qu’on disait.

Et à huit ans, je suis parti pour l’Académie. C’était impressionnant. Immense. Le genre d’endroit à vous faire sentir minuscule, surtout quand vous n’êtes qu’un enfant. L’Initiation. Un gros mot qui fait limite frissonner de peur… Dans mon esprit, ce n’était qu’un jeu de plus. J’ai toujours été un joueur. Ça aurait pu devenir mon nom de Seigneur du Temps, d’ailleurs. Comme tout aspirant à l’ordre des Seigneurs du temps, je m’étais retrouvé face au Schisme Métamorphique Modérateur. Encore des grands mots… Qui ne sont pas capable de traduire la réalité. En regardant ce Schisme, on voyait Tout avec un t majuscule. L’Univers, le Temps. Et moi… Et bien je n’étais qu’un minuscule grain de poussière perdu dans tout cela. Il fallait être capable de supporter cette vision. Devinez quoi ? Je l’ai supporté. De tout mon être, j’ai ressenti cette bizarre impression qu’un « clac » retentissait, comme lorsqu’une pièce s’enclenche dans le bon emplacement. Je venais de trouver ma place. J’étais né pour être un Seigneur du Temps et j’étais devant le fait accompli. Je commençais alors mon apprentissage. J’étais devenu Rookie, le débutant, mais je préfère l'interpréter comme voulant dire "celui qui apprend" … Et vous savez quoi ? On ne cesse jamais d’apprendre.

Je vous épargne les détails ennuyeux de la vie d’étudiant. Après tout, c’est toujours la même chose, peu importe la race, l’époque ou la planète. Il s’agit toujours d’apprendre… Seul le contenu change. Autrement dit, le résumer serait bien barbant ! J’ai sans doute mis plus de temps que la plupart des autres futurs Seigneurs du Temps à tout apprendre, mais c’était parce que j’allais toujours au fond des choses. J’étais avide de connaissances comme d’autres sont avides de pouvoir ou de richesse. Je n’oubliais pas pour autant de vivre. Forcément, le temps que je prenais pour jouer des tours, je ne le passais pas à étudier. Bien entendu, je me fis pincer une ou deux fois – me faire prendre la main dans le sac à malices, si on veut… Ce qui me fit rire plus qu’autre chose. Le plus gros désavantage, c’était que dès que quelque chose de stupide et de… enquiquinant était fait, c’était vers moi que les soupçons se tournaient. Ce n’était pas volé, bien sûr. J’ai eu mon lot de punitions. Peut-être plus élevé que la moyenne. On s'amuse comme on peut.

Et puis un jour, je l'ai enfin eu. Mon propre TARDIS. Rien qu'à moi. Pour moi, plutôt. Extérieurement, il ressemblait à un navire à voile, le genre un peu pirate sur les bords. Intérieurement, c'était une toute autre histoire. Comme tous les TARDIS, il est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et il répond au doux nom de Foley. Maraudeur. Nom qui concorde totalement avec son apparence, pas vrai ? On aurait aussi pu s'attendre à quelque chose comme Jolly Roger ou que sais-je d'autre... Même si c'est quand mêmeplus classe d'avoir un nom plus équivoque que TARDIS - qui n'est pas en fait un nom mais un acronyme pour Temps A Relativité Dimensionnelle Inter Spatiale... pour les plus pointilleux. Foley, c'est tout de même plus agréable à dire, non ? A la sonorité, ça fait penser à feu follet... Ce qui me convient tout autant. Tout ça pour dire que, bref, j'avais mon vaisseau spatial. Bref, j'étais vraiment devenu un Seigneur du Temps. Un Seigneur du Temps qui s'était retrouvé coincé, certes.

Jusqu'à la Faille. Une Faille qui ne resterait pas ouverte indéfiniment. Une Faille qui pouvait se refermer n'importe quand, y compris tandis qu'une personne tentait de traverser. Il n'en fallait pas plus pour que je tente ma chance. Alors j'ai largué les amarres et j'ai foncé. J'ai réussi à traverser, non sans quelques secousses pas si sympathiques que ça. Et j'ai pu jubiler. Oh, ça, mes amis, j'ai dû jubiler si fort que ça aurait pu s'entendre dans l'Univers entier. Je me souviens d'avoir hurlé un "A l'abordage" des plus joyeux - en total accord avec Foley. Et avec le fait que je ne sois, après tout qu'un jeune adulte. Ce cri était un cri de joie. Une joie pure et féroce qui s'était emparée de moi à l'idée de pouvoir voyager librement, enfin. Et ma famille dans tout ça ? Eh bien, sur le vif de l'instant, je n'y avais pas pensé le moins du monde. Tout ce qui importait alors, c'était d'avoir réussi à traverser. J'ai manipulé divers boutons et leviers, dans un ordre qui aurait pu paraître chaotique... D'accord, je n'avais pas forcément une très grande idée de ce que je faisais. J'avais commencé un voyage au hasard. J'avais donc opté pour une destination hasardeuse, tout simplement.

Le hasard m'avait amené à me retrouver sur les plages de Normandie, sur Terre, en juin 1944. Comme destination de voyage, je l'avoue volontiers, ce n'était pas l'idéal. Vraiment pas l'idéal. Le bon sens aurait aussi voulu que je ne m'attarde pas... Le bon sens et moi, on ne s'est jamais bien entendu. Le contraire m'aurait sans doute permis d'éviter de brûler une régénération. Si les bateaux de pirate, c'est cool... Se prendre un mur sur le coin de la figure, ça l'est rudement moins. Inutile de dire qu'au final, mon voyage s’est retrouvé fortement écourté. Comment décrire une régénération ? Je crois que c’est impossible, sans doute parce que personne ne le perçoit de la même manière… Pour moi, c’était un peu  comme imploser. J’avais l’impression que chaque atome qui formait mon être se déplaçait violemment et cherchait à acquérir une existence qui lui serait propre. Et je me suis retrouvé… différent. Même ma mère ne pouvait pas me reconnaître, à présent. J’étais plus grand. De blond, j’étais devenu brun. Et j’avais dû gagner quelques kilos au passage. Déstabilisant. Je me suis cogné dans quelques coins avant de vraiment réussir à l’adapter à ce nouveau moi. Risible ? Attendez de voir ce que ça fait pour vous moquer, non mais !

Et puis, penché sur la console de mon TARDIS, j’avais de nouveau manipulé les leviers et les boutons. Un nouveau voyage. Une nouvelle destination. Et cette fois, on allait éviter de se faire aplatir par un mur. Mes autres voyages se sont étrangement déroulés sans encombre. Et puis, j’ai « posé » mon TARDIS à Londres, en pleine époque victorienne. La suite de cette histoire ? Elle n’est pas encore écrite. »