Hello Sweetie ! Si tu ne le sais pas je suis Wystan L. Morgenstern, mais tu peux aussi m'appeler Angelo ou Stan. Actuellement j'ai 404 ans et je suis né le l'équivalent d'un 19 janvier à BlackWater sur Naerys, pourtant, je me retrouve à l'époque futuriste. Je fais partie de la merveilleuse race des extraterrestres (plus précisément des Kalanis), alors tu devrais quand même faire attention à ton comportement avec moi, conseil d'ami. On me dit souvent que je ressemble à Logan Lerman, ce qui est plutôt une bonne chose. Dans la vie, je suis un Veilleur. Sinon, je suis célibataire. Voilà, tu connais à présent quelques petits trucs sur moi ! En passant, je voudrais remercier Google, Tumblr & moi-même pour les différentes ressources de cette fiche !

« Je crois qu'on peut dire de moi que je suis quelqu'un de sensible, même si le mot qui conviendrait le mieux serait empathique. J'ai toujours été quelqu'un de sensible et à l'écoute, bien souvent décrit comme incapable de faire du mal à qui que ce soit. Toujours à essayer d'aider les gens. Ce qui n'était pas toujours pour plaire à mon père. A vrai dire, comme tout veilleur, je suis capable de me batte pour défendre la personne sur qui je veille. Je suis aussi toujours prêt à rendre service, peu importe la personne qui a besoin de mon aide. Calme et patient, comme tout Veilleur se doit d'être, étant donné que nous pouvons attendre longtemps avant de trouver notre protégé. Je m'attache parfois un peu trop facilement aux gens, et ce n'est pas forcément une qualité chez un Veilleur.

J'estime être quelqu'un de droit, honnête et sincère. Je mens très rarement, car un mensonge amène plus souvent des ennuis qu'il n'en résout. J'ai aussi des qualités propres à d'autres classes de ma race, même si elles sont légèrement plus atténuées chez moi. Par exemple, je suis intelligent et du genre curieux, même si je le suis moins qu'un Scientifique, je suis peut-être un peu au-dessus des autres veilleurs, mais je ne suis pas du genre à m'en vanter. Plutôt à en plaisanter. Dans  cette même logique je suis ouvert d'esprit, et à tout ce qui m'entoure.

Les choses qui fâchent à présent... Parce qu'il faut bien se trouver des défauts, après tout. Bon, déjà, j'ai tendance à un peu partitionner les choses, le bon d'un côté, le mauvais de l'autre, comme ici quoi. Ensuite... Eh bien... Je mets souvent la barre très haut quand ça me concerne, j'exige toujours le maximum de ma personne quand je fais quelque chose et j'ai toujours détesté l'échec. Pas l'échec du genre "je ne suis pas le premier dans le classement en cours", l'échec du genre... je ne réussis pas ce que je suis sensé réussir. J'aime aussi peaufiner les détails, parfois un peu trop, perfectionniste et méticuleux, on pourrait presque croire que j'ai des TOC.

Je suis aussi quelque fois un peu trop rêveur et idéaliste. Malgré mon âge, je suis encore un peu immature, parce que j'aime les histoires plus ou moins fantastiques que je peux entendre ça et là et que ça me met toujours des étoiles plein les yeux. Enfin, je suis malheureusement un peu impressionnable et influençable, notamment par les personnes qui me sont proches, même si j'ai réussi à tenir  tête à mon père et choisir la voie qui était réellement la mienne. Je crois que j'ai un peu de cran. »

Derrière ce fabuleux personnage, je suis Morrigan et j'ai 21 ans. Actuellement en stage de développement informatique, un jour, je dominerais le monde, mais pas demain, demain, y a du code à faire !J'ai découvert ce forum en participant à sa création. Honnêtement je le trouve sur une page internet ellement bien que j'ai décidé de me dédoubler dessus !

« Chapter One: I'm sorry Father, I'm sorry if I let you down
Mon nom est Wystan Loki Morgenstern. Mon père, Remus Morgenstern, fait partie de la classe des Dirigeants, sur notre planète, Naerys. Auparavant, il avait été un Gardien, l'un des plus respecté de son temps. Depuis toujours, il avait voué sa vie à sa planète. C'était un Kalani droit comme la justice. Très fier, impartial et intransigeant. Le genre à voir les choses en grand, à ne jamais laisser de place au hasard... Et à tout planifier pour tout le monde. Et il entendait sans doute que je fasse comme lui, que je devienne un Gardien avant d'un jour être soit un Dirigeant soit au minimum un Maître. Honnêtement, je ne me suis jamais senti l'âme d'un Gardien. Loin de là, même.

J'ai grandi dans l'ombre de mon père, comme tous les fils, sans doute. Jusqu'à mes trente ans, j'ai vécu comme tous les Kalanis vivant à Blackwater, partageant mon temps entre courir dans les rues de la ville, jouer avec mes amis et aller à l'école. J'ai appris l'histoire de ma planète, mais aussi celle des planètes que les explorateurs avaient visitées, m'imergeant dans des cultures totalement étrangères, rêvant d'endroits extraordinaires aux noms qui me paraissaient ô combien exotiques. Je suivais les cours avec assiduité, même si je n'étais pas le plus brillant élève de ma classe, j'avais des résultats honorables. Ces études devaient nous préparer à choisir à quelle Classe nous appartiendrons une fois adultes. Un peu comme lorsque les humains choisissent leur orientation au lycée. Mon père entendait que je rejoigne les Gardiens dès mon entrée à l'université de Naerys, comme lui. Sauf que si je me sentais l'âme d'un protecteur, je n'avais pas envie d'uniquement me concentrer sur Naerys. Je n'étais pas non plus un Explorateur, même si j'étais de nature curieuse. Je ne me voyais ni Scientifique ni Historien, la recherche de savoir ne me suffisait pas. Ce que je savais en revanche, c'est que j'aimais aider les autres tout en les protégeant. Ce qui signifiait, au grand désespoir de mon père, que j'avais l'âme d'un Veilleur.

Si je n'avais pas de mal  à aller vers les gens, on ne pouvait pas dire pour autant que j'avais de nombreux amis. La personne avec qui je m'entendais le mieux était Logan, un Kalani qui se destinait à devenir un scientifique. Nous avions grandi ensemble. Dans le fond, je l'enviais un peu. Si j'étais aussi sociable que lui, il avait ce côté un peu rebelle que j'admirais, mais que j'étais incapable de reproduire, j'avais trop peur de m'attirer les foudres de mon père, qui était suffisamment remonté et déçu de moi. Non pas que je sois un grand trouillard... Simplement, mon père n'était ni patient ni tolérant... Alors quand Logan a décidé de quitter l'Université, bien avant la fin des études... Je n'ai pas eu le cran de le suivre. Mais j'étais aussi bien trop accaparé par mes études. Même si j'avais l'âme d'un Veilleur, j'avais encore beaucoup à apprendre pour être digne de cette classe et vingt ans d'études n'étaient pas de trop. »


« Chapter Two : I am the master of my fate, I am the captain of my soul
A cinquante ans, un Kalani est considéré comme adulte. Mais ça ne veut rien dire, puisque notre race peut vivre très longtemps. Mais c'est suffisant pour que nous puissions commencer à travailler, à faire entièrement partie de notre Classe. Pour moi, il était donc temps de partir commencer ma mission de Veilleur. Et donc de quitter ma planète, sans doute pour toujours. Avant de partir, je voulais toutefois faire mes adieux à mes parents, une dernière discussion de visu avant de devoir se contenter de communiquer via la technologie. Je devais être trop idéaliste et m'attendre à des adieux "normaux" peut-être voir un semblant de fierté dans les yeux de mon père, de voir son fils prêt à commencer sa vie d'adulte. Mal m'en prit, car mon père avait décidé que, si je portais le même nom que lui, je n'étais pas digne d'être son fils. Les Veilleurs sont une classe particulière de notre peuple, assez mal vue, notamment par les Gardiens. J'étais donc devenu indésirable aux yeux de mon père. Pour la première fois de ma jeune vie, je sentis monter la colère. J'aurais été du genre capable d'être violent, j'aurais frappé mon père - peut-être. Au lieu de ça, j'étais parti. J'avais quitté la maison familiale, définitivement, non sans emporter un des si précieux objets de mon père. Un étrange bracelet qu'un étranger lui avait laissé, des siècles auparavant. Piètre vengeance...

J'avais rejoint le spatioport et j'avais embarqué sur mon vaisseau. Oh, il n'était guère impressionnant, à peine plus grand qu'une cabine de survie. Mais les Veilleurs avaient juste besoin de voyager vite et aussi loin que possible, pour trouver leur futur(e) Protégé(e). Et j'étais parti sans me retourner. La déception et la colère dûes à la réaction de mon père laissèrent vite place à l'envie de partir loin pour accomplir ce pourquoi j'avais été formé. Et tant pis si ça déplaisait à mon père. Un Veilleur ne sait jamais avec exactitude quel genre de personne il va protéger. Une personne ayant besoin d'aide, assurément, mais le reste... C'est comme ouvrir un cadeau : on se sait jamais vraiment à quoi s'attendre. J'ai parcouru l'espace pendant quelque temps, à la recherche de LA planète où je pourrais accomplir ma destinée. Le voyage aurait pu durer très longtemps. Mais j'avais approché la Terre. Nos Explorateurs y étaient déjà allés, naturellement.  C'était une planète jeune, avec une longue évolution devant elle. Autrement dit, un endroit idéal pour un Veilleur débutant.

On ne sait jamais sur quel genre de personne on va tomber. Même les pires raclures ont parfois besoin d'être épaulées. Et de toute manière, mon rôle n'est pas de juger, mais de veiller. La première personne que je me retrouvais à aider s'appelait Sam, Sam Corey. Il vivait dans le Massachusetts à la fin du XVIIème siècle, soit à l'époque du procès des sorcières de Salem. Par ailleurs, le père de ce garçon fit partie des accusés. Mais ce n'était pas lui qui importait. J'étais là pour le jeune Sam. Il m'avait connu sous les traits d'un ami de la famille et son père, Giles, me le confia et me demanda de l'éloigner de Salem Village afin que rien de cette histoire ne retombe sur le garçon. Pour une première "mission", ce n'était vraiment pas le plus simple des contextes, je dus m'improviser père de substitution, grand frère et parrain. Ce ne fut pas toujours évident, ça ne l'est jamais la première fois. Sam devint quelqu'un de bien et réussit sa vie, loin de tous soupçons de sorcellerie. Quel curieux hasard, tout de même qu'un fis de soi-disant sorcier soit protégé par un extra-terrestre. Je n'étais pas étranger à la réussite de Sam, cependant, je n'avais fait que le guider et l'empêcher comme je pouvais de faire les mauvais choix. Jusqu'à ce qu'il ne soit plus un enfant perdu et qu'il soit à même de s'aider tout seul. Je le quittais à regret car je m'étais attaché à ce petit bout d'homme. Mais il était temps pour moi de trouver une autre personne à aider. »


« Chapter Three : To protect and to serve...
J'aurais pu chercher d'autres planètes que la Terre, car les possibilités pour les Veilleurs Kalanis sont assez vaste pour ne pas se contenter d'une seule planète en une vie, mais celle-ci me plaisait. Les humains nous prennent, sans doute à raison, pour des anges gardiens. Le concept m'avait plu dès le départ. Après le jeune Sam Corey, j'aidais d'autres humains. Souvent des enfants, de rares fois des  - jeunes - adultes, certains semblaient parfois se rendre compte que je n'étais pas un simple humain, mais pour eux... eh bien, j'étais tout simplement leur ange gardien, leur protecteur. Je traversais ainsi plusieurs siècles, liant ma vie à une ribembelle d'humains, et eut parfois du mal à les quitter. Un beau jour, par curiosité, j'étais alors chez moi, dans une maison au coeur de la campagne suédoise, je me pris à observer la babiole que j'avais volée à mon père en quittant Naerys. Un bracelet assez gros et peu esthétique si l'on se prenait à parler mode. Je découvris qu'on pouvait l'ouvrir et qu'il comportait un clavier... Je n'étais pas aussi curieux qu'un Explorateur ou un Scientifique, mais je l'étais suffisamment pour essayer de faire marcher l'objet. C'est comme ça que je découvris que cette anodine relique était un manipulateur de vortex... Et je me retrouvais dans une autre époque.

C'est une chose déroutante de se retrouver ainsi dans le futur. Bien sûr, je savais déjà que c'était possible de voyager dans le temps, mais je n'en avais jamais fait l'expérience. L'expérience se révéla plutôt déroutante. Si sur Naerys, je m'étais habitué à un certain niveau de technologie, sur Terre, pendant près d'un siècle, je m'étais surtout habitué à vivre sans et voilà que, projeté au vingtième siècle, il me fallait me refamilliariser avec de la technologie - bien qu'elle soit loin d'être aussi avancée que la technologie Kalanie. Malheureusement, je me retrouvais sans mon vaisseau - j'avais utilisé le bracelet sans même y penser. J'étais donc littéralement coupé de mon peuple. Etrangement, je ne trouvais pas cette idée si effrayante. Et puis, je me retrouvais rapidement avec un nouveau Protégé à aider, donc mon vaisseau me sortit assez vite de l'esprit. Cependant, je savais où et quand retourner le chercher, pour le jour où j'en aurais vraiment besoin. Pour l'instant, j'avais d'autres chats à fouetter. Ce nouveau siècle était fascinant à mes yeux - je songeai même à mon vieil ami dont je n'avais plus eu de nouvelles depuis des lustres. Logan aurait sans doute adoré voir les humains lentement s'habituer et développer de nouvelles technologies. Malgré le fait que j'avais un Protégé à aider, je prenais un peu de temps pour noter tout cela... Qui sait, un jour peut-être j'aurais l'occasion de partager cela avec Logan ou avec n'importe qui d'autre. Même si ce "témoignage" ne vaudrait sans doute pas l'avis éclairé d'un scientifique. »


« Chapter Four : Falling into pieces
S'il y a bien une chose dont on doit se méfier lorsqu'on est un Veilleur, ce sont bien les sentiments. Il est parfois dur de ne rien éprouver pour les personnes qu'on protège. Nous sommes sensé conserver une distance avec nos Protégés. Surtout parce que nous vivons bien plus longtemps qu'eux. Durant toute mon existence, j'ai croisé beaucoup de personnes... Et certaines ont été dure à quitter. Timothy, un jeune bootlegger effronté et drôle, qui se donnait des airs de dur même s'il avait un coeur d'or. Qui aurait pu y passer s'il n'avait pas eu un ange gardien pour le tirer d'un mauvais pas. Sarah, une infirmière pendant la Seconde Guerre mondiale. Louis, en 1968, entre Flower Power et sous les pavés la plage... Et beaucoup d'autres. Des dizaines, voir même plus encore. Grâce au manipulateur de vortex, j'avais de la marge, je pouvais aisément sauter des époques où y retourner. Toujours attiré par un(e) humain(e) à aider. Le temps s'écoula. La vie d'un veilleur se décompose en sorte de cycles. Chacun correspond au temps où nous accompagnons un humain, car souvent, nous sommes ammené à grandir avec lui. Une éternelle succession ou presque, d'enfance, d'adolescence et d'âge adulte.

La dernière personne que j'ai "protégé" s'appelait Adam. Un gamin de l'Illinois, pas méchant pour deux sous, mais qui avait la sale manie de mettre les pieds dans le plat. Un gamin intelligent, qui était sans doute promis à de grandes choses. J'étais son meilleur ami d'enfance, en plus d'être son ange gardien. On avait tout fait ensemble, depuis piéger le vieux voisin grincheux à faire le mur pour retrouver les gens du lycée. Nous étions les deux faces d'une même pièce, parce que c'était de dont il avait besoin. De quelqu'un qui soit drôle et insouciant quand lui était sérieux comme le pape. C'était entre la fin du vingtième siècle et le début du vingt-et-unième. Il y avait pire comme époque quand même. Nous avions l'habitude de passer nos étés et notre temps libre non loin du lac Michigan. En essayant de nous tenir loin des différentes bandes qui "terrorrisaient" le quartiers. Adam hésitait entre devenir médecin ou pilote d'avion. Il doutait avoir la patience pour le premier. Mais en attendant de passer son bac, il se contentait de peser le pour et le contre. De toute façon, il réussirait l'un comme l'autre. Je le sentais au plus profond de moi. Même s'il manquait parfois d'assurance, il était de ceux qui avançaient, longtemps et loin.

Je me trompais.

Fin du lycée, diplôme en poche, accepté à l'université, nous avions pris la voiture de son père, généreusement prêtée, une Pontiac Firebird noire, pour rejoindre les autres aux abords du lac, et passer la nuit à fêter dignement la fin de l'année scolaire, préparer les vacances, promises à la recherche du meilleur appart possible près de la fac, mais pas trop, sinon, autant vivre sur le campus !

Il n'y eut pas de fête ce soir-là. Il n'y en eut plus aucune pour Adam. Quand à moi... Je disparus ce soir-là. J'abadonnais tout et tous derrière moi. Je quittais le vingt-et-unième siècle et partis pour le trente-et-unième, l'âme en miettes...

J'avais échoué. Moi, Wystan Morgenstern, je n'avais pas réussi à protéger mon ami. J'avais failli à ma mission, à ma destinée, à ma nature même de Veilleur. »