Hello Sweetie ! Si tu ne le sais pas je suis Eléantha Pryann , mais tu peux aussi m'appeler Calm. Actuellement j'ai 690 et je suis né le un 30 Novembre sur Gallifrey, pourtant, je me retrouve à l'époque qui me fait envie. Je fais partie de la merveilleuse race des Seigneurs du Temps, alors tu devrais quand même faire attention à ton comportement avec moi, conseil d'ami. On me dit souvent que je ressemble à Ella O'Connor, ce qui est plutôt une bonne chose. Dans la vie, je suis touriste! Sinon, je suis célibataire. Voilà, tu connais à présent quelques petits trucs sur moi ! En passant, je voudrais remercier Bazzart pour les différentes ressources de cette fiche !

«Calm, c'est la Timelady qui infirme la règle. À l'opposé de la plupart des Seigneurs du temps, c'est une personne au caractère doux et imperturbable, qui prend le temps de réfléchir avant d'agir. Tentant de peser le pour et le contre avec justice, ce qui pourrait paraître pour certains être de la paresse ou une lenteur d'esprit sera pour d'autres une marque de sagesse.

Jamais pressée, jamais stressée, Eléantha agit comme un catalyseur d'énergie et apaise les personnes qui l'entourent. Son calme communicatif atteint même les Seigneurs du Temps les plus excités...
Elle ne hausse pas la voix, Elle ne s'énerve pas. Ou qu'en cas d'extrême urgence.  

Imperturbable me direz-vous ? Bien sur que non. Car être calme et réfléchit ne signifie pas nécessairement de ne jamais courir... Même s'il reste préférable d'être suffisamment prévoyant pour éviter les situations d'extrême urgence.
Mais... elle gère peut-être mieux ses émotions que la plupart, prenant ce qui vient avec philosophie et raison.

Cela lui vient sûrement de son mutisme forcé, dû à un accident de Dalek. Frappée d'un rayon mortel au coup, la régénération qui suivit fut... Étrange. Eléantha ne pouvait plus parler. Cela ne l'empêche pas de se faire comprendre, mais lui a apprit à peser ses propos, prendre son temps afin d'être la plus claire possible.
Ou de son rôle d'observateur, endossé pendant si longtemps, qui a rendu les rapports avec les autres un peu plus difficile. Car comment s'impliquer, après tant d'années passées sous l'interdiction de se mêler des énervements ?

Son mutisme ne serait-il pas tout simplement qu'une punition, pour avoir laissé disparaître des vies sous ses yeux, sans rien faire ?
»

Derrière ce fabuleux personnage, je suis EDEEEN !!Hm hm, pardon, juste Eden, ou Black Jack, ou Marie et j'ai toujours 19 ans. Enfin je peux avoir ce DC, merci merci encore ! J'ai découvert ce forum en toujours de la même manière. Honnêtement je le trouve Génial, le thème n°2 déchire sa maman.

«Par où commencer ?

Je me nomme Eléantha.
Prénom choisit par mon père, accepté par ma mère. On me dit que bébé, beaucoup pensaient que je mourrai, car ma santé s'avéra fragile. Mes parents avaient chaque matin peur de me retrouver dans le berceau plus froide que la neige qui tombait dehors.
Or, il n'en fut rien.

Mon père était un grand homme, passionné farouche de lecture. Je passais des heures à lire sur ses genoux, ne sachant décrypter les lettres gracieuses qui défilaient par milliers devant mes yeux inexpérimentés. Mon père me racontait l'histoire de notre peuple, de notre univers. Sa passion dévorante, il me la transmit inconsciemment, tandis que je l'écoutais me raconter les merveilles que les livres lui chuchotaient chaque instant.

La bibliothèque baignait toujours dans une pénombre rassurante, éclairée de la faible lueur d'un feu de cheminée. L'odeur des livres de papier, le son des pages qui se froissent... Quand je pense à mon père, c'est cette sensation de sérénité qui vient en premier.
Ensuite son regard de glace chaude.
Parallèlement à cela, je n'ai jamais été proche de ma mère. Nous vivions dans une entende cordiale, c'est tout.

Mais reprenons au temps de l'Académie. Comme tout enfant Gallifréen, j'ai été emmenée à l'âge de 8 ans face au plus grand paradoxe de l'univers ; la faille.
Tenue de la regarder, ce fut l'expérience la plus traumatisante de ma vie, mais aussi la plus enrichissante. Je ne souvient son immense illogisme, que quelques instants plus tard je fuyais à toute jambe, mais ce fut suffisant pour me faire comprendre une chose simple : [La partie du message d'Eléantha est illisible à cet endroit ; vraisemblablement les mots ont été délibérément effacés.]
Vêtue de la robe rouge des étudiants, j'arpentais les longues étagères des bibliothèques de l'illustre Académie chaque jour sans jamais me lasser. Ils étaient des milliers à me conter leurs histoires, et des millions à m'appeler. La collection de mon père, aussi riche soit-elle, n'était rien en comparaison de ce trésor inestimable. Un... simple grain de sable au beau milieu d'une immense plage.

Et puis, j'obtenais mon diplôme, ainsi que Dusty, un TARDIS très démonstratif et farceur. Il a la forme d'une petite tente de diseuse de bonne aventure, ce qui fait que les intrusions sont assez... fréquentes. Et intéressantes.

L'Académie m'envoyait ainsi au travers de l'espace et du temps, infirmer ou confirmer des faits soigneusement consignés dans des livres ; j'étais une sorte de vérificatrice de la véracité des propos.
Une observatrice neutre, tenue de ne jamais interférer.

Nouvelle civilisation ? J'allais voir.
Espèce disparue ? J'allais voir.
Grand homme ayant fait une action quelconque ? J'allais voir.
Guerre ? J'allais voir.

Et je notais tout, ignorant les plaintes, gardant une distance avec ce que je voyais. Je n'étais qu'un témoin ; je devais laisser mourir les gens sans interférer.

Ce qui semblait être un travail passionnant, tout du moins au début, finit par devenir très aliénant, et je finit acculée devant cette Académie qui me volait ma vie. Des centaines de personnes mouraient, des catastrophes arrivaient... Parfois des amours naissaient, toujours sous mon regard, jamais de ma main.

Jamais je ne tentais de sauver qui que ce soit.

Je passais ainsi cinq cent ans à arpenter l'univers, voyageant aux grès des caprices d'académiciens bien loin de la réalité. Parfois tout se passait bien, d'autres fois la vérité me menait vers le danger... Voir la mort. Quatre fois. Malgré les précautions que je prenais, parfois je n'y échappait pas.

Massacrée par des carrionites alors que j'avais naïvement accepté de leur faire confiance.
Tuée par une patrouille Dalek croisée au hasard d'une comète, dont le rayon mortel m'atteint au niveau du coup - qui, par une technologie jusqu'ici jamais vue, m'empêcha de parler à nouveau, ce malgré mes régénérations suivantes (en dehors de Dust, qui peut faire interlocuteur à ma place).

Je devenais Calm, la Timelady qui ne parle pas. Pour le plus grand bonheur de certains.

Puis, je décéda d'un mal qui frappa les Seigneurs du Temps s'étant aventurés dans un conflit bactériologiques, et enfin du choc lors de la traversée de la brèche.

LA brèche.

Ce phénomène aussi illogique qu'improbable alerta l'Académie au plus haut point, qui m'envoya l'étudier très rapidement. De nombreux Seigneurs du Temps traversaient la faille, aussi fallait-il que je tienne un décompte. Je n'aurai jamais cru que m'en approcher autant allait me faire traverser ; tel un trou noir, mon Dusty fut entrainé à une vitesse folle en son sein, tant et si bien que lorsqu'il se stoppa net, je fut projetée contre l'un de ses murs, et mon crâne ne supporta pas le choc.
Peut-être que finalement, j'avais fait cela pour la prison dans laquelle je m'étais laissée enfermer.

Or, à mon réveil, plus de Gallifrey, mais un nouvel univers.

Libre des exigences de l'Académie, en me faisant toujours plus travailler sans avoir droit à un instant de répit moral, je décida de découvrir ce monde nouveau comme je l'entendais, et non pas une bande de vieux sages restés enfermés depuis trop longtemps chez eux.

Prenant mon temps (des dizaines d'année) afin observer ces mondes -finalement pas si différent- sans jamais les approcher, je décidais enfin à aller à la rencontre de ces humains, sur la Terre. Jamais l'Académie ne m'avait laissé les appréhender, et ce sans raison apparente.

Pourtant, ils étaient irrésistiblement attirant !
Mes cinq siècles de service auprès de l'Académie m'avaient cependant fait prendre un regard assez détaché des événements auxquels j'assistait. Mon rôle d'observateur me demandant de rester neutre dans ce qui se passait sous mes yeux.
Enfin libre ce de fardeau, j'allais pouvoir interférer avec l'Histoire, laisser mes émotions prendre le dessus et... m'attacher à des êtres ?

Si tenter qu'un jour quelqu'un soit capable d'entendre ma voix...»