Hello Sweetie ! Si tu ne le sais pas je suis (Sir) Rory Townsend, mais tu peux aussi m'appeler Roy, ou Maverick. Actuellement j'ai 31 ans et je suis né le 13 juin 1915 à Bristol (sur Terre à l'époque contemporaine), pourtant, je me retrouve à l'époque actuelle. Je fais partie de la merveilleuse race des Humains, alors tu devrais quand même faire attention à ton comportement avec moi, conseil d'ami. On me dit souvent que je ressemble à Chris Evans, ce qui est plutôt une bonne chose. Dans la vie, je suis pilote privé et mécanicien aéronautique, après avoir servi dans la RAF. Sinon, je suis célibataire et veuf... mais c'est compliqué. Voilà, tu connais à présent quelques petits trucs sur moi ! En passant, je voudrais remercier google, tumblr & co pour les différentes ressources de cette fiche !

« Malgré une éducation stricte, j'ai toujours eu le goût de l'aventure, avec ce qu'il fallait d'imprudence pour rendre les choses intéressantes. Je ne tenais pas vraiment en place, sauf quand mon Père était là. Je devenais alors le plus sage des enfants, impressionné par l'homme. Mais ça ne durait jamais forcément longtemps, j'ai grandi à une époque où les enfants n'avaient pas à rester dans les jambes de leurs parents, bien au contraire. Notamment chez les nobles - même les moins importants. Étonnamment, malgré l'acquisition très jeune d'une discipline quasi-militaire, je suis aussi un peu un rêveur et un idéaliste.

Par mon éducation, j'ai donc acquis de vraies valeurs, comme le respect, la loyauté, la galanterie et la gentillesse. Je n'ai pas honte de montrer mes sentiments, même si je suis un "homme", bien entendu, j'évite de montrer mes faiblesses. Plus tard, j'ai appris de nouvelles valeurs, celles qui poussent à prendre les armes pour protéger les siens. Le dépassement de soi. Montrer l'exemple. Être un meneur d'hommes aussi. Être sûr de mes choix, alors qu'ils impliquent la vie ou la mort de plusieurs personnes. Ne pas montrer mes hésitations. Mais surtout, pouvoir prendre une décision à la hâte, quand le danger s'en vient. Chose qu'on ne vous apprend pas à l'école.

J'ai une grande capacité de concentration. Je ne me pense pas stupide, même si je n'ai pas fait de grandes études. Je suis habile de mes mains et ça me suffit amplement. J'ai toujours apprécié le travail manuel, même s'il ne sied pas à un fils de noble famille. En fait, je me contrefiche de la noblesse du sang. C'est la noblesse du cœur qui importe. Aussi difficile à croire que ce soit, je suis quelqu'un qui sait s'adapter, même si pour le coup, soixante-dix ans d'évolution sont durs à digérer. Je suis fasciné par le ciel et ses immenses étendues, c'est même ce qui m'a poussé à devenir aviateur. »

Derrière ce fabuleux personnage, je suis Toujours la même et j'ai un peu plus d'années au compteur. La suite vous la connaissezJ'ai découvert ce forum en écoutant les voix dans ma tête. Honnêtement je le trouve à chier .

« 1915. Je suis né au beau milieu de la guerre, celle qui fut appelée la Der des der ... mais qui ne fut que la première d'un tout nouveau genre de guerre. Oh, je suis né loin du front, à Bristol, dans une résidence secondaire de ma famille. Nous faisions partie de ce qu'on appelle la petite noblesse. Mon père était parti se battre en France. Mes premiers souvenirs de lui sont ceux d'un homme froid et distant, couturé de cicatrices. Il m'impressionnait. Peut-être me faisait-il un peu peur aussi. Il paraissait immense à l'enfant que j'étais alors. Je grandis à Bristol, à l'écart de la ville et d'une bonne partie des mondanités. Cependant, nous ne pouvions pas toujours y échapper. Je grandis toutefois comme la plupart des enfants. J'usais plus que mon lot de pantalons, à m'écorcher les genoux dès lors qu'on ne m'avait plus à l’œil. Mon jeu favori était de grimper aux arbres pour observer les oiseaux. Le ciel me fascinait déjà. J'aurais aimé être un oiseau pour pouvoir voler.

J'ai eu une excellente éducation, avec des précepteurs, jusqu'à ce que mon père m'envoie en école militaire. Non pas que l'éducation y soit moins bonne. Ce fut étrange au départ pour moi de me retrouver avec d'autres garçons de mon âge. Ce fut un peu compliqué aussi, bien plus que d'apprendre la discipline. Mais je trouvais rapidement ma place. L'enseignement militaire n'était pas la chose la plus passionnante du monde, mais nécessaire. Je devins un homme alors que la guerre se profilait de nouveau. J'avais l'âge de prendre les armes et ça inquiétait ma mère. Pour mon père, c'était une histoire de devoir. J'avais commencé à courtiser Margaret. Elle venait d'une famille de la bourgeoisie. C'était une jeune femme "comme il faut". Pleine d'esprit et charmante. Nous commençâmes à nous fréquenter tandis que nos pères réfléchissaient à un partenariat commercial. Le mariage n'était alors qu'une simple formalité d'usage. Une chance pour nous, nous nous apprécions déjà. Mais le mariage dût être repoussé lorsque je partis apprendre à piloter à l'académie de la Royal Air Force. Avec la guerre qui se profilait, ce n'était pas une simple partie de plaisir.

Je me souviendrais toujours de mon premier vol. Sentir ce monstre d'acier s'arracher pesamment du sol, avoir l'impression que mes tripes allaient rester derrière moi. Et puis, cette sensation inédite de voler. De ne plus être soumis à la gravité. C'était grisant et merveilleux. Mieux que ce que j'avais imaginé. Et je sus alors que j'étais à ma place, là-haut, dans le ciel. Les tensions entre les pays finirent par exploser en 1939, j'étais alors devenu Flight Lieutenant. Je me mariais quelques jours avant ma première mission. Épinglée à mon tableau de bord, il y avait une photographie de Margaret. Toujours près de moi. Je passais beaucoup de temps dans les airs. Pendant tous nos raids, j'eus de la chance, malgré la pression imposée par la Luftwaffe. Je m'en tirais. Croyez le ou non, il y a un code dans les airs. On peut descendre un avion en plein ciel, mais on ne visera pas un pilote au sol. Une sorte de duel équitable. Je passais mes permissions à Bristol, mais au fur et à mesure que la guerre prenait de l'ampleur, ces permissions se firent rares.  J'obtins toutefois une permission exceptionnelle pour la naissance de mon fils William. Une raison de plus de gagner la guerre et de rentrer à la maison.

1944. J'effectuais un simple vol de reconnaissance au-dessus du ciel endormi d'Angleterre. Nous commencions à préparer l'opération Overlord et les manœuvres avaient pour but de distraire l'ennemi. Cette nuit-là, rien ne se passa comme prévu. Alors que je m'éloignais de la côte, ma radio se mit à grésiller tandis que mes instruments de vol commençaient à s'affoler, ce qui, en vol, n'est jamais bon signe. Impossible de lancer le fameux "Mayday". Je manquais de décrocher lorsque je traversais une zone d'intenses turbulences. Il y eut une sorte de grand flash lumineux, assorti d'un bruit assourdissant. Le Spitfire tremblait tellement que je crus qu'il allait se démanteler en plein vol - et moi avec. Puis le monde redevint normal. Cependant j'étais en pleine chute de vitesse. Je réussis in extremis à redresser l'avion et me poser au sol. Au sol ? J'étais en train de survoler l'océan ! Comment était-ce possible ? Fébrile, j'ouvris le cockpit avant de me laisser tomber au sol. J'avais les jambes en coton. Malgré tous les accrochages avec les avions nazis, mon petit doigt me disait que je n'étais jamais passé plus près de la mort que ce jour-là. Un phare unique s'approcha de moi. Une moto. Je sortis mon pistolet, prêt à m'en servir au besoin. Quelle ne fut pas ma surprise de me trouver face à une jeune femme. Une bien étrange jeune femme. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait.

2012. En l'espace de quelques minutes, j'avais avancé de près de soixante-dix ans dans le temps ! C'était impossible... Vertigineusement incompréhensible et effrayant. Rien de ce... monde... ne me correspondait. Ce n'était pas ma place. Jack, le Capitain Harkness, d'une organisation nommée Torchwood m'expliqua que j'avais traversé une faille temporelle. Il m'apprit aussi que le Lieutenant Townsend avait été porté disparu et déclaré mort cette nuit-là. Je n'existai plus techniquement. Pourtant cet étrange personnage me fournit des papiers, en règles. Je restais un temps avec Ridley, l'étrange jeune femme qui m'avait trouvé. Le Spitfire fut vendu, et l'argent me permit de vivre un temps sans trop me préoccuper du lendemain. Mais j'avais du mal à me faire à ce monde. Ce n'était pas chez moi. Il devait y avoir moyen de faire le chemin inverse, j'en étais persuadé.

Deux ans. Il me fallut deux ans pour finalement comprendre qu'il m'était impossible de traverser le temps en arrière. J'étais coincé-là. Deux ans que je mis à profit pour passer une licence de pilote privé. Je pouvais au moins conserver cela, même si le pilotage était désormais plus compliqué. Je devins aussi mécanicien, pour dépanner les autres pilotes. J'étais doué de mes mains. Je continuais aussi à fréquenter Ridley, qui ne manquait jamais de m'étonner et de me perturber - elle devait trouver ça amusant. J'avais plus d'un demi-siècle de culture et de technologie à rattraper. Des tas de trucs. Facebook par exemple. Internet. Malgré le fait qu'elle m'ait hébergé, j'ai fini par décider de vivre seul. De faire le point sur ma vie. Ce qu'elle était devenu... Mes pensées tournant sans cesse autour de Margaret et William. Elle s'était remariée, et après une longue vie heureuse, s'était éteinte paisiblement dans son sommeil. William n'avait connu son père biologique qu'à travers de vieilles photos. Je n'avais pas essayé de le retrouver. Qu'aurais-je pu lui dire ? "Salut fiston, j'ai l'air d'être ton fils, mais je suis ton père." ? Pas vraiment. »